Ma revue de l’année se poursuit avec la déclinaison de la catégorie des groupes anglophones, mais cette fois-ci, on se penche sur les formations canadiennes. Malheureusement, lorsque vient le temps de faire les revues annuelles, les grands magazines internationaux semblent souvent ignorer ou presque la colonie artistique du Canada, à part quelques exceptions.
Et il y en a eu des bons albums au Canada en 2014. On n’a qu’à penser à The New Pornographers, White Lung, Timber Timbre et surtout le groupe Alvvays, qui a attiré l’attention de la presse internationale et qui se retrouve dans la plupart des revues de l’année 2014. Évidemment, le Québec nous propose aussi une forte représentation musicale avec une scène québécoise et montréalaise toujours florissante. La variété est au rendez-vous avec un bel éventail de genres passant des groupes comme Solids, The Seasons, Secret Sun, Sam Roberts Band et The Barr Brothers aux formations plus électro comme Midnight Romeo.
Au numéro 2, la formation montréalaise The Franklin Electric et leur premier album officiel This Is How I Let You Down. Une pop-indie teintée de folk et surtout d’arrangements magnifiques qui donnent une facette très orchestrale à l’ensemble de l’œuvre. Des pièces raffinées, des mélodies accrocheuses et des textes qui nous transportent entre la fantaisie et la mélancolie; This Is How I Let You Down se révèle une oeuvre empreinte d’émotions. Une richesse mélodique qui marque dès les premières notes, un sentiment de vulnérabilité qui plane, les compositions coulent suivant le flux de la guitare, de la trompette et de la voix. Le chanteur Jon Matte impressionne par sa précision alors que les arrangements supportent le tout efficacement, pour une agréable impression de légèreté qui règne tout au long de cet opus. Une belle réussite!
Mon album numéro 1 est venu me chercher à chaque écoute que j’en ai faites pendant l’année. J’avais bien aimé l’album précédent de la formation Death From Above 1979 paru en 2004, sans toutefois être impatient d’entendre la suite. Quelques semaines après la sortie de ce deuxième opus, je me suis finalement laissé prendre au jeu de The Physical World et de sa pochette au nez d’éléphant, et l’écoute en aura valu la peine. On sent dès le départ que la formation a pris du gallon : elle est plus précise, plus mélodique et surtout, la structure de ses pièces se démarque par la simplicité (basse, batterie, voix) et l’énergie électrique qui s’en dégage. Un disque parfait pour s’entrainer ou bien courir vite, vite! Dix ans plus tard, DFA 1979 réussit un retour explosif!
Certainement une question de proximité, mais aussi souvent parce que nos groupes locaux ne bénéficient pas des mêmes machines promotionnelles que nos voisins du Sud ou de l’Europe. Le site Caissedeson est un portail francophone à l’affût de la musique de tous les genres et se fait par conséquent un devoir (et un plaisir!) d’accorder de l’importance à nos talents d’ici.
Vous trouverez plus bas la liste complète de mon Top 20 « Groupes anglophones Made in Canada». Je vous reviens demain avec la portion « Albums musique lourde ».
Aussi disponible :
TOP 20 – Artistes féminines anglophones
TOP 20 – Artistes masculins anglophones
À suivre dans les prochains jours sur caissedeson.com :
TOP 20 – Musique Lourde (Hard Rock, Métal, Punk, Grunge) (21DÉCEMBRE)
TOP 20 – Albums Francophones (22 DÉCEMBRE)
TOP 20 – Jazz / World / Funk et autres (23 DÉCEMBRE)
TOP 20 – Soundtrack / Compilations (24 DÉCEMBRE)
Et plus!