On poursuit la revue de l’année avec la catégorie des groupes anglophones. Comme il y avait encore beaucoup trop de choix cette année, j’ai décidé de séparer les formations canadiennes et internationales. Malgré le filtrage, la liste était tout de même longue au moment de trancher pour mon top 13, je me suis donc basé sur le nombre d’écoutes au cours de la dernière année et j’ai triché un peu en faisant un top 20 exceptionnellement pour cette catégorie.
Évidemment, il y en a pour tous les goûts dans ce palmarès qui nous montre que la musique s’est bien portée au cours des derniers mois. Encore beaucoup de nouveaux visages dans cette catégorie dont Little Green Cars, San Cisco, Jagwar Ma et surtout Capital Cities qui se sont faufilés rapidement dans la plupart des palmarès avec le succès Safe and Sound.
Pas évident d’arriver à classer tout ça, l’écoute de ces albums fut assez agréable d’un à l’autre. Par contre, selon l’odomètre de mon iTunes, certains groupes ont fait vibrer davantage mes « caisses de son » en 2013. C’est le cas de Ms Mr, un duo new-yorkais formé de Lizzy Plapinger (Ms) et Max Hershenow (Mr) qui nous a présenté un solide premier disque teinté de pop, de soul et d’électro. La pièce Hurricane vaut à elle seule le détour! Le rouquin Josh Homme et sa bande de Queens of the Stone Age ont aussi marqué un grand coup avec …Like Clockwork,un album d’une puissance impressionnante où s’alternent des passages lourds et d’autres plus calmes avec une facilité déconcertante. Un rock musclé, des passages épiques, des sons de guitare parfaitement calibrés, la précision du jeu de batterie de Dave Grohl, la basse et les claviers bien apprêtés, la chimie du groupe semble être à son paroxysme. Un must pour les fans de rock en 2013.
Au numéro 4, le groupe Nine Inch Nails qui a effectué un retour remarqué avec l’album Hesitation Marks. J’avoue que l’album porte bien son nom, car l’hésitation était grande au moment de le classer dans l’une où l’autre des catégories de ma revue annuelle. Un disque très électro, mais pas assez dansant pour le catégoriser ainsi avec les autres Djs de ce monde. Un disque trop rapide pour mettre aux côtés des artistes downtempo et pas nécessairement assez violent pour se retrouver dans la musique lourde! Cette diversité est certainement la qualité principale de l’album qui fusionne des sonorités bien de son époque et qui reste assez sombre pour ne jamais tomber dans les clichés de l’électro « industriel ». Trent Reznor n’a visiblement pas perdu la touche magique!
Deux très bons disques en troisième et deuxième positions. D’abord le Mechanical Bull des Kings of Leon et son rock plus accrocheur que jamais. Sans être rempli d’audace, c’est certainement un album rassembleur qui plaira à un vaste public et c’est certainement l’album qui donnera une diffusion plus large au groupe. Je dois dire que je n’étais pas certain au début, car j’avais l’impression de faire face à une recette déjà entendue. Après ré-écoute, le charme opère encore et les pièces semblent être de plus en plus efficaces, ce qui est bon signe! L’album qui confirme le talent du groupe sans nécessairement confirmer son originalité, mais tout de même assez marquant dans mon lecteur cd. Difficile de ne pas aimer.
Ensuite le groupe de Oxford Foals qui nous présente leur troisième oeuvre intitulée Holy Fire, un album qui impressionne par ses compositions, sa sonorité et sa diversité musicale. Un judicieux mélange de sons organiques, de pop moderne et de voix transcendantes où simplicité et complexité se conjuguent de façon incroyable. Un album raffiné, un talent créatif impressionnant et l’art de savoir nous amener ailleurs en toute subtilité. On a hâte de voir la suite en spectacle!
Mon album numéro un est venu me chercher à petite dose pendant l’année. J’avais bien aimé l’album précédent de la formation américaine Portugal the Man, sans toutefois être impatient d’entendre la suite. Quelques semaines après la sortie de ce huitième opus, je me suis finalement laissé prendre au jeu de ce Evil Friends et de sa pochette intrigante, et l’écoute en a valu la peine. On sent dès le départ que la formation a pris du gallon ; plus précise, plus mélodique et surtout, des structures de pièces qui se démarquent. On peut penser que la collaboration du producteur Danger Mouse y est pour quelque chose. Les orchestrations sont bien ficelées, les compositions sont plus complexes et surtout très diversifiées sans toutefois manquer de cohésion. Sans avoir de grands hits radio potentiels, ce disque apporte un vent de fraîcheur et surtout, s’écoute bien d’un bout à l’autre!
Vous trouverez plus bas la liste complète de mon Top 20 Groupes anglophones (Internationaux) et je vous invite à consulter demain, mon Top 20 Groupes anglophones (Made in Canada).
Aussi disponible :
TOP 13 – Artistes Féminines Anglophones
TOP 13 – Artistes Masculins Anglophones