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C’est hier soir que Jean Leloup présentait son premier spectacle solo dans la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec. Devant une salle comble et étonnamment très attentive, Leloup s’est présenté armé de sa guitare Gibson 1925 et de sa poésie pour nous livrer le deuxième tome de son spectacle intitulé cette fois-ci Le Fantôme de Paradis City.
Un concert intime malgré le côté grandiose de la salle et une prestation qui nous dévoilait un Leloup en toute simplicité et en pleine maitrise de sa propre douce folie. On adore le voir « groover » avec ses musiciens habituellement, mais ce n’est pas un secret, seul Jean Leloup peut vraiment suivre ce qui se passe dans la tête de Jean Leloup. C’est exactement ce qu’on a eu le plaisir de voir sur scène hier soir : un Jean Leloup qui n’a d’autre que lui à diriger et qui peut s’interrompre et se réviser à sa guise au gré de sa verve et de ses riffs. Le choix des pièces était aussi intéressant passant des éternels hits (I Lost my Baby, Nathalie, Le Dôme, Les Fourmis, Paradis City) aux titres plus introspectifs (Fashion Victim, Think About You, La Chambre, Pigeon…) qui ont fait le bonheur des fans plus érudits. C’était aussi l’occasion de mieux savourer les textes qui étaient plus que jamais au premier plan et qui nous rappelaient tout le génie derrière l’excentricité du personnage. Simplicité et sobriété aussi dans le décor et la technique sur la scène, laquelle était habitée par un crâne humain grandiose créé par l’artiste Yves Archambault. Les projections de la firme montréalaise 4U2C habillaient aussi très bien le tableau offert aux spectateurs qui buvaient chaque phrase du Loup qui s’est dévoilé dans sa plus simple expression. Nul doute qu’on vous conseille de voir ce spectacle!
Des nouvelles supplémentaires ont été annoncées pour Québec et Montréal en 2016 et après ces ultimes dates, Leloup retournera dans sa tanière se ressourcer pour un retour fin 2016 ou 2017… Qui sait?
Voici quelques photos de spectacles d’hier soir au Grand Théâtre de Québec :
