Top 20 – Groupes anglophones « Made in Canada »
Seconde partie des meilleurs albums de l’année dans la catégorie des groupes anglophones, et cette fois-ci, on se penche sur les formations canadiennes. Plusieurs bons albums au Canada en 2024 dont ceux des groupes Alexandra Lost, Mother Mother, Crack Cloud, METZ, Sandveiss, Dear Rouge, Peach Pit, SUUNS, Slow Spirit, Bleeker, Wine Lips, Big Brave, Ducks Ltd, The Strumbellas et plus!
Le site Caissedeson est un portail francophone à l’affût de la musique de tous les genres et se fait par conséquent un devoir (et un plaisir!) d’accorder de l’importance à nos talents d’ici. Évidemment, on est heureux de voir que le Québec nous propose une forte représentation musicale avec une scène québécoise et montréalaise toujours florissante et aussi content de constater qu’en général, la variété est au rendez-vous avec un bel éventail de genres dans cette liste annuelle.
Vous trouverez plus bas la liste complète de notre Top 20 « Groupes anglophones Made in Canada ». La suite demain avec la portion « Albums musique lourde ».
#1 – Alexandra Lost – Smoke
Origine : Canada
Genre : Indie pop / New Wave / Electro-folk
Sortie : 22 mars

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On aime : La voix folk douce et mystique de la chanteuse Jane Ehrhardt, le judicieux mélange de folk, de R&B et de musique électronique, les arrangements étranges et expérimentaux et la capacité des pièces à capturer une atmosphère envoûtante et sensuelle tout en déployant une palette sonore riche et nuancée. Le duo basé à Québec est composé de l’auteure-compositrice-interprète Jane Ehrhardt et du compositeur Simon Paradis, qui collaborent depuis 2017. Smoke, le troisième album d’Alexandra Lost, est un véritable voyage introspectif, une exploration musicale qui oscille entre indie rock, dream pop et touches électroniques subtiles. Avec cet album, le groupe parvient à créer une alchimie parfaite entre mélodies éthérées, rythmes enveloppants et voix captivantes, pour offrir une expérience immersive qui ne laisse pas indifférent. L’un des points forts de Smoke réside dans son atmosphère unique, à la fois douce et mystérieuse. Dès l’ouverture du disque on est plongé dans un univers flottant, où les mélodies de piano scintillantes et les percussions légères semblent se frayer un chemin dans un nuage de brume. La production, soignée et aérée, permet à chaque instrument de respirer, tout en enveloppant l’auditeur dans une sensation de flottement presque hypnotique. Ce mélange de légèreté et de profondeur est omniprésent tout au long de l’album, créant une ambiance qui est à la fois intimiste et expansive. Un autre point fort de Smoke est la voix de Jane Ehrhardt, à la fois douce et puissante, qui devient un véritable instrument au service de l’atmosphère générale de l’album. Son chant fluide et éthéré se pose délicatement sur les compositions, mais n’en demeure pas moins empreint d’une grande émotion. Dans des morceaux comme « Uplift« , « Friends » ou « Somethng Warm« , sa voix prend une dimension presque spectrale, véhiculant à la fois la fragilité et la force des émotions qu’elle explore. La façon dont elle manipule les dynamiques vocales, entre des moments plus feutrés et des envolées plus intenses, donne au disque une richesse émotionnelle qui s’impose sans jamais être trop ostentatoire. L’album se distingue également par son habileté à mélanger différents genres musicaux sans jamais perdre de sa cohérence. Smoke réussit à fusionner des éléments de la dream pop, du shoegaze et du rock alternatif avec des touches électroniques subtiles. Les trois chansons françaises (Le monde est en feu, Tu peux pas, Feu follet) sont particulièrement intéressantes et amènent une belle couleur typiquement canadienne à la proposition. Cette diversité d’influences musicales et de langues enrichit l’album sans jamais altérer l’unité de l’œuvre, ce qui témoigne d’une grande maîtrise de la part du groupe. Les textes, bien que souvent introspectifs et énigmatiques, sont un autre atout majeur de l’album. Smoke explore des thèmes simples allant de notre capacité inhérente à aimer les autres à la gratitude que nous devrions ressentir face à nos amitiés durables, de la perte, de la recherche de soi, mais toujours avec une approche poétique et subtile. Les paroles sont parfois presque abstraites, laissant une grande place à l’interprétation, mais elles sont toujours profondément émouvantes. Enfin, le duo Alexandra Lost se distingue par sa capacité à maintenir une certaine tension entre l’introspection et l’ouverture. Smoke est un disque qui invite à la réflexion, mais qui ne se limite pas à l’introspection solennelle. Il y a une légère tension, presque une danse, dans certaines chansons, notamment dans Orange et Feu follet où les rythmes sont plus prononcés et où la voix se fait plus dynamique. C’est cette capacité à alterner entre des moments d’intimité presque méditative et des instants plus rythmés qui donne à Smoke sa richesse et sa fluidité. En résumé, Smoke est un album qui se distingue par son atmosphère envoûtante, sa production soignée et la richesse de ses influences musicales. C’est un album qui laisse entrevoir un potentiel créatif impressionnant et qui marie délicatement rêve et réalité, offrant à l’auditeur une expérience immersive et profondément émotive. Un disque à écouter encore et encore, pour en saisir toutes les nuances et subtilités.
Top titres :. Orange, Le monde en feu, Going Down, Feu follet, Smoke, Uplift,..
Recommandé si vous appréciez : Hooverphonic, PJ Harvey, Goldfrapp, Alex & the Moon Shadows, Starsiren, Ultraviolet Eden,…
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#2 – Mother Mother – Grief Chapter
Origine : Canada
Genre : Alternative Rock / Indie Pop
Sortie : 16 février

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On aime : Les harmonies vocales complexes et accrocheuses à la fois, les guitares inventives et parfois lourdes, les percussions précises, la production riche et la capacité à jongler avec des émotions brutes et des sonorités audacieuses, tout en offrant une profondeur musicale qui captive dès les premières secondes. Grief Chapter, le dernier album de Mother Mother, est un voyage sonore intense où le groupe fusionne avec brio des influences de rock alternatif, de pop psychédélique et de moments plus introspectifs, tout en explorant les aspects sombres et complexes de l’expérience humaine. Cet album est une exploration de la douleur, de la perte et de la résilience, mais aussi une déclaration artistique audacieuse qui ne craint pas de bousculer les attentes. L’un des premiers points forts de Grief Chapter réside dans la manière dont le groupe parvient à créer une tension palpable à travers ses arrangements. Mother Mother, avec ses sonorités souvent abrasives et ses changements de dynamique, parvient à transmettre un sentiment d’urgence et de chaos tout en restant cohérent et musicalement raffiné et accessible. Les performances vocales du groupe, menées par le charisme de Ryan Guldemond, sont un autre des grands atouts de cet album. Sa voix, capable de passer d’une douceur presque éthérée à des éclats plus puissants et rugueux, donne à chaque morceau une dimension émotionnelle palpable. L’utilisation des harmonies vocales entre Ryan et les autres membres du groupe, notamment la voix de sa sœur Molly Guldemond, crée un contraste saisissant qui est à la fois hypnotique et énergique. Des titres comme « Explode! » et « The Matrix » exploitent pleinement cette capacité à mélanger la vulnérabilité et la force, rendant chaque chanson plus intense, plus viscérale. Les textes de Grief Chapter sont aussi un point fort important de l’album. Mêlant poésie et réalisme, ils abordent le thème de la mort et du sentiment de perdre quelque chose ou quelqu’un qui nous est cher, jusqu’à l’événement inévitable de notre mort. Ce qui frappe dans les paroles de Mother Mother, c’est leur capacité à être à la fois intimes et universelles. Cette approche permet à Grief Chapter d’être plus qu’un simple recueil de chansons tristes; c’est une réflexion sur la manière dont la douleur fait partie intégrante de la condition humaine. La capacité de Mother Mother à se réinventer et à surprendre à chaque tournant fait de Grief Chapter un album qui ne se contente pas de ce qui a été fait auparavant, mais qui cherche à explorer de nouvelles avenues sonores. Enfin, Grief Chapter se distingue par sa capacité à combiner la lourdeur émotionnelle et la sophistication musicale. L’album est à la fois complexe et accessible, avec des morceaux qui, tout en étant parfois denses et chargés de sens, restent faciles à apprécier sur le plan purement musical. Le groupe utilise des mélodies accrocheuses et des refrains puissants pour ancrer les morceaux dans l’esprit de l’auditeur, tout en ajoutant des couches de détails qui rendent chaque écoute plus riche. Mother Mother nous livre un album qui ne cherche pas seulement à divertir, mais à toucher, à secouer et à nous faire réfléchir sur les complexités de la vie et des émotions humaines. Un disque ambitieux, percutant et riche, qui marque un tournant dans la carrière du groupe.
Top titres : To My Heart, The Matrix, Explode!, Nobody Escapes, Forever…
Recommandé si vous appréciez: Metric, Dear Rouge, half•alive, Yeah Yeah Yeahs, Stars, CHVRCHES, The Sounds…
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#3 – Crack Cloud – Red Mile
Origine : Canada
Genre : Art punk / Post-punk / Indie rock
Sortie : 26 juillet

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On aime : La fusion des sons abrasifs et des textures plus aériennes, la densité des arrangements, où une batterie percutante et des guitares dissonantes s’entrelacent avec des synthés hypnotiques, des cordes et des rythmes répétitifs et la capacité de la formation à fusionner des influences variées avec une audace créative impressionnante, en explorant des terrains sonores complexes et saisissants. Red Mile, le quatrième album de Crack Cloud, est une véritable odyssée musicale qui mêle punk expérimental, post-punk, krautrock, et touches électroniques, tout en conservant une dimension profondément humaine et introspective. Le groupe canadien s’affranchit des conventions et des genres, offrant un disque éclectique, intense et passionné, qui ne craint pas de bousculer les attentes tout en offrant une expérience sonore immersive. Cette fusion de genres, à la fois brute et sophistiquée, est une signature du groupe, qui parvient à capturer une énergie brute tout en explorant des paysages sonores vastes et intrigants. Les morceaux sont souvent imprévisibles, alternant entre des passages explosifs et des instants de calme éthéré, ce qui crée une tension continue tout au long de l’album. La performance vocale sur Red Mile est un autre point fort majeur. Les chants, qui varient entre des tonalités chantées et des accents plus déclamés, apportent une grande expressivité à l’album. Ce mélange de retenue et de libération est magistralement utilisé pour traduire la dualité du disque – une exploration des luttes intérieures et des tentatives de rébellion face à des forces extérieures. Les harmonies vocales, souvent multiples et superposées, ajoutent une dimension quasi hypnotique à certaines pistes, comme dans I Am (I Was), où les voix deviennent presque un instrument supplémentaire, créant une texture sonore riche et foisonnante. En plus de sa richesse thématique et sonore, Red Mile brille par son exploration des dynamiques de groupe. Chaque membre de Crack Cloud apporte sa propre touche à la texture sonore, et l’album se ressent comme un travail collectif où les contributions de chacun se mêlent pour créer quelque chose de plus grand que la somme de ses parties. Les transitions entre les différents instruments – notamment les rythmes de batterie qui alternent entre une mécanique implacable et des ruptures soudaines – apportent à l’album un côté organique et vivant. Ce jeu entre le mécanique et l’humain, entre l’ordre et le chaos, est l’une des forces de cet album. Enfin, l’album se distingue par sa capacité à se renouveler à chaque écoute. Red Mile est un disque dense, mais aussi riche en détails subtils. Les multiples couches d’instruments, de textures et de voix révèlent de nouvelles facettes à chaque passage. Il y a une sorte de profondeur et de complexité cachées sous les premières écoutes, et l’album continue à se déployer au fil du temps, comme un puzzle sonore qui n’attend que d’être exploré. En résumé, Red Mile est un album audacieux, brut et profondément créatif qui montre Crack Cloud à son meilleur. C’est un album qui exige une écoute attentive et qui récompense l’auditeur avec une immersion dans un monde sonore fascinant et perturbant. Un disque de transition, de lutte et de libération, qui fait de Crack Cloud l’un des groupes les plus passionnants et innovants de la scène canadienne.
Top titres : I Am (I Was), The Medium, Lack of Lack, Ballad of Billy, Crack of Life…
Recommandé si vous appréciez : Folly Group, Porridge Radio, Corridor, Billy Nomates,…
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#4 – METZ – Up On Gravity Hill
Origine : Canada
Genre : Noise Rock / Post-Hardcore / Rock Alternatif
Sortie : 12 avril

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On aime : Les riffs de guitare apocalyptiques, les paroles profondément évocatrices, l’atmosphère de tension et de dissonance et la force du trio à capturer l’énergie brute du punk, de l’indie rock et du noise, tout en poussant constamment les limites de l’intensité sonore. Up On Gravity Hill, le cinquième album de METZ, est une explosion d’énergie sauvage, de riffs rugueux et de rythmes frénétiques qui ne lâchent jamais l’auditeur, du début à la fin. C’est un album abrasif, percutant et viscéral, qui s’inscrit parfaitement dans la tradition du groupe tout en apportant une touche de maturité musicale et de cohésion qui le distingue de ses prédécesseurs. L’un des premiers points forts de Up On Gravity Hill est sa production, qui parvient à capturer la lourdeur et la puissance de METZ tout en permettant à chaque instrument de se distinguer dans la masse sonore. L’album est un tourbillon de guitares distordues, de basses grondantes et de batteries frappant comme un marteau-piqueur. Les arrangements sont denses, mais toujours clairs, ce qui permet de saisir toute la violence et la précision du son du groupe. Dès l’ouverture avec No Reservation / Love Comes Crashing la batterie de Hayden Menzies martèle la scène, tandis que la guitare de Alex Edkins et la basse de Chris Slorach se mélangent dans un chaos maîtrisé qui fait immédiatement comprendre que cet album va être un déluge sonore. Les performances instrumentales sont un autre des points forts majeurs de l’album. METZ est un groupe qui s’est toujours distingué par sa capacité à jouer avec une énergie brute, mais ici, cette puissance est affinée par des compositions plus fines. Les riffs de guitare sont à la fois tranchants et mélodiques, créant un contraste saisissant avec la férocité des percussions et la basse qui ancre chaque morceau dans un groove plus sombre. Sur des morceaux comme Entwined (Street Light Buzz) ou « 99« , la batterie déchaînée et les lignes de guitare désarticulées parviennent à construire une sorte de tension constante, un équilibre entre chaos et contrôle qui devient presque hypnotique. Un autre point fort de Up On Gravity Hill est la voix d’Alex Edkins, qui incarne parfaitement l’intensité et la sauvagerie de l’album. Son chant incisif se pose sur des riffs lourds, apportant une dimension émotionnelle qui va bien au-delà de la simple énergie brute. Son style vocal, presque saturé par l’agitation sonore, se révèle dans chaque morceau où l’urgence de son interprétation se fait sentir à chaque mot, donnant à l’album une charge émotionnelle supplémentaire. L’album se distingue aussi par sa capacité à maintenir une tension constante tout au long de l’écoute. Bien que chaque morceau soit imprégné d’une énergie brute, METZ ne se contente pas de répéter la même formule. Les compositions varient subtilement d’un morceau à l’autre, allant de passages plus chaotiques à des moments où l’intensité sonore se calme, offrant ainsi à l’auditeur des instants de répit avant de replonger dans le tourbillon sonore suivant. Cette structure d’album, où chaque chanson a sa propre dynamique tout en restant dans un ensemble cohérent, contribue à la force globale de l’oeuvre. Up On Gravity Hill est un album qui ne laisse aucune place à l’ennui. On aime ce disque pour son énergie brute, sa capacité à maintenir une tension constante, et ses performances instrumentales à la fois puissantes et raffinées. METZ continue de prouver qu’il est l’un des groupes les plus excitants et les plus audacieux de la scène indie et noise actuelle, et cet album en est une démonstration éclatante. C’est un disque exigeant, mais qui récompense l’auditeur avec une expérience sonore intense et inoubliable, pleine de passion, de rage et de vérité. Un album à écouter encore et encore, pour en saisir toute la richesse et la violence.
Top titres : Entwined (Street Light Buzz), Superior Mirage, Never Still Again…
Recommandé si vous appréciez : Cloud Nothings, Japandroids, Viet Cong, A Place to Bury Strangers, Liars…
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#5 – Sandveiss – Standing In The Fire
Origine : Canada
Genre : Heavy Rock / Stoner Rock
Sortie : 11 octobre

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On aime : Les riffs de guitare efficaces, le côté progressif de certaines pièces, son énergie palpable, son équilibre parfait entre moments explosifs et passages plus introspectifs et son mélange de puissance brute et de subtilité émotionnelle, qui parvient à capturer l’énergie sauvage du rock tout en y injectant une profondeur inattendue. Standing In The Fire, le troisième album du groupe de Québec Sandveiss, est un condensé d’audace musicale, où le groupe navigue habilement entre des influences de rock, de stoner et de hard rock, tout en laissant transparaître une sincérité et une émotion authentiques. C’est un album qui ne se contente pas de brasser des sonorités rugueuses, mais qui cherche à atteindre une forme d’intimité et de catharsis à travers chaque morceau. L’un des premiers atouts de Standing In The Fire réside dans sa production qui capture parfaitement la force et la tension du groupe. Les guitares sont puissantes, grondantes, mais jamais écrasantes, permettant à chaque riff de se frayer un chemin au milieu de la mêlée. Dès l’ouverture avec I’ll Be Rising on est plongé dans un univers sonore qui oscille entre lourdeur et légèreté, où la batterie martèle avec une précision implacable et où la basse vibre en arrière-plan, ajoutant de la profondeur à la masse sonore. Ce mélange de force et de subtilité dans la production permet à l’album de respirer tout en gardant une tension palpable qui ne faiblit jamais. Les performances instrumentales sont un autre des grands points forts de l’album. Sandveiss maîtrise l’art de l’équilibre entre des riffs puissants et des passages plus aérés. Les guitares se font tour à tour abrasives, avec des distorsions savamment dosées, et plus mélodiques, tout en restant toujours ancrées dans un groove lourd et hypnotique. Dans des morceaux comme « Bleeding Heart » ou « Fade (Into The Light« , les guitares semblent danser autour du rythme sans jamais perdre leur puissance, créant des moments d’intensité qui captivent l’auditeur. La section rythmique, menée par la batterie nerveuse et la basse imposante, maintient une dynamique qui fait de chaque morceau une véritable explosion d’énergie. Un autre point fort majeur de Standing In The Fire est la voix du chanteur Luc Bourgeois, dont l’intensité émotionnelle est frappante. Sa voix pleine de conviction, porte des paroles qui résonnent profondément avec l’auditeur et elle parvient à transmettre une gamme d’émotions allant de la l’intensité brute à la mélancolie introspective, tout en restant parfaitement en phase avec la puissance instrumentale du groupe. Les textes de Standing In The Fire sont également un point fort de l’album, abordant des thèmes comme la lutte intérieure, la résilience, la justice, l’augmentation alarmante et horrible de la violence domestique et des féminicides, mais toujours avec une approche qui reste personnelle et sincère. Les paroles sont parfois brutes, parfois poétiques, mais elles sont toujours chargées d’une émotion tangible. Enfin, l’album se distingue par sa capacité à évoluer tout au long de l’écoute. Standing In The Fire ne se limite pas à une simple succession de morceaux énergiques. Il y a des moments de pause, des instants plus aérés, où le groupe laisse respirer ses influences, mais toujours en maintenant une dynamique qui invite l’auditeur à rester immergé dans l’expérience.. Sandveiss réussit à capturer l’essence même du rock, avec une force musicale et une sincérité qui rendent chaque morceau authentique et marquant. Un disque qui comme sa pochette brûle d’intensité, et qui laisse une empreinte indélébile.
Top titres : Bleed Me Dry, I’ll Be Rising, No Love Here, Standing In The Fire, These Cold Hands…
Recommandé si vous appréciez :, Alice in Chains, Queens of the Stone Age, Black Sabbath, Mastodon, The Sword….
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Voici les positions 6 à 20 de notre palmarès des meilleurs albums de 2024 – Groupes anglophones :
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Autres mentions honorables:
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The Brooks – Soon as I Can
Hildegard – Jour 1596
Nap Eyes – The Neon Gate
The Death South – Chains & Stakes
Elephant Stone – Back Into The Dream
Escape Samsara Cycle – Mystic Mountains
Islands – What Occurs
Alexisonfire – Dead Letters
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Aussi disponible dans la grande revue de l’année 2024 :
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Les meilleurs albums de Noël de 2024
Les meilleurs albums de 2024 – Artistes féminines anglophones
Les meilleurs albums de 2024 – Artistes masculins anglophones
Les meilleurs albums de 2024 – Groupes anglophones (Internationaux)
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À venir dans les prochains jours dans la série des #LesTops2024 :
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Les meilleurs albums de 2024 – Musique lourde (Hard Rock, Métal, Punk…) (20 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Albums francophones (21 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Jazz / World / Instrumental et autres langues (22 DÉCEMBRE)
Les meilleures sorties vidéo de 2024 (23 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Hip-Hop Francophone (26 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Hip-Hop Anglophone (27 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Musique électronique (downtempo, electro, techno…) (28 décembre)