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TOP 20 – Artistes féminines anglophones
On poursuit aujourd’hui la grande récapitulation musicale de l’année 2024 avec la catégorie des « Chanteuses anglophones ». On parle encore beaucoup de parité et de la présence des filles dans le paysage musical, mais ici sur caissedeson.com, on vous confirme que ce n’est vraiment pas le choix qui manque dans cette catégorie qui regorge d’excellents disques depuis quelques années. Encore cette année, on aurait pu faire un top 40 tellement il y avait de sorties remarquables dans cette catégorie ce qui n’est pas du tout le cas pour les chanteurs anglophones qu’on analysera dans notre palmarès de demain.
Alors une autre excellente année sur disque pour les dames de la musique en 2024 avec les albums de Beyoncé, Brittany Howard, St. Vincent, Beth Gibbons, Billie Eilish, Liela Moss, 070 Shake, Jessica Pratt, Orla Gartland, Lava La Rue, Rosie Lowe, Clairo, Rachel Chinouriri, les canadiennes Shaina Hayes, Avril Jensen et plus!
Voici notre Top 20 des albums féminins anglophones :
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#1 – St. Vincent – All Born Screaming
Origine : États-Unis
Genre : Art Rock / Néo-Psychedelique
Sortie : 26 avril

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On aime : Ses riffs créatifs et sa dextérité à manier la guitare, le timbre unique de sa voix de toujours aussi distinctive, la qualité de ses compositions, le talent des musiciens(nes) qui l’accompagnent, la puissance de ses textes et la production totalement éclatée qui démontre bien la grande vision musicale de cette brillante artiste. Depuis ses débuts en 2007 avec Marry Me, le talent d’Annie Clark, mieux connue sous le nom de St. Vincent, n’a fait que croitre en même temps que la reconnaissance de ses pairs et c’est encore le cas avec ce dernier opus. Dès les premières notes, on plonge dans un univers sonore où la guitare, souvent froide et tranchante, se marie à des arrangements électroniques aussi sombres que sublimes, révélant une artiste à la fois innovante et profondément humaine.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la richesse des textures. St. Vincent, toujours prête à repousser les limites de la musique, nous offre ici un cocktail détonnant de sonorités crues et de production futuriste, tout en conservant une certaine chaleur émotionnelle. Les basses omniprésentes, les percussions étouffées et les nappes synthétiques se déploient sur des compositions complexes, mais toujours accessibles. Chaque chanson semble évoluer dans un espace-temps propre à elle-même, capturant une tension entre le chaos et l’introspection. Les mélodies, quant à elles, se distinguent par leur capacité à s’ancrer dans la mémoire sans jamais se perdre dans la facilité. Des morceaux qui oscillent entre pop audacieuse et post-punk frénétique, mais ne se contentent pas de briller par leur intensité sonore ; elles portent également une charge émotionnelle palpable, explorant des thèmes de solitude, de lutte intérieure et de quête d’identité. Enfin, All Born Screaming est un disque qui se réinvente à chaque écoute. Chaque détail – que ce soit un changement de rythme, un effet de guitare ou une modulation vocale – semble calculé pour inviter l’auditeur à redécouvrir l’album sous un nouveau jour. C’est un travail minutieux, d’une grande maîtrise technique, qui témoigne de l’excellence d’une artiste toujours à la recherche de nouvelles formes d’expression. Fait inusité, elle a lancé une version en espagnol de ce même album en novembre et le résulta est tout aussi bon et divertissant! En résumé, on aime ce disque pour sa capacité à surprendre, à désarmer et à captiver à chaque instant, tout en nous offrant un regard intime et brut sur les démons et les désirs de St. Vincent. Un album exigeant, mais d’une rare richesse, qui s’impose comme un incontournable de son répertoire.
Top titres : Broken Man, Hell Is Near, Flea, Big Time Nothing, Reckless…
Recommandé si vous appréciez : PJ Harvey, David Bowie, Cate Le Bon, Fiona Apple, Caroline Polachek, Weyes Blood,Beck, Sharon Van Etten…
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#2 – Beth Gibbons – Lives Outgrown
Origine : Angleterre
Genre : Folk Progressif / Art Rock
Sortie : 17 mai

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On aime : La voix distinctive de Beth Gibbons, le sentiment de vulnérabilité qui touche au plus profond, l’accompagnement instrumental, tout en retenue et la profondeur émotionnelle qu’il déploie à chaque note, et surtout la manière dont Beth Gibbons parvient à transmettre des états d’âme d’une rare intensité tout en explorant des textures sonores subtiles et envoûtantes. Avec 10 nouvelles chansons enregistrées sur une période de 10 ans, l’album a été produit par James Ford et Beth Gibbons avec une collaboration supplémentaire de Lee Harris (Talk Talk). Lives Outgrown est un album qui, sans jamais crier, nous capte par sa mélancolie douce-amère et ses atmosphères riches et intimistes. La chanteuse, connue pour sa voix éthérée et bouleversante au sein de Portishead, explore ici un terrain plus personnel et plus fragile, nous offrant une œuvre qui résonne comme un exorcisme de ses propres démons. Dès l’introduction, la fragilité de la voix de Gibbons s’impose comme un des principaux points forts de cet album. Sa voix, toujours aussi douce mais pleine de tension, semble se fondre dans chaque instrument, s’infiltrant dans les silences et les espaces vides entre les accords. L’album se distingue par des arrangements minimalistes et délicats, souvent ponctués d’envolées de section de cordes, de touches de piano, de guitare acoustique, et de nappes électroniques discrètes. Ces sonorités, loin d’être redondantes, ajoutent de la texture et de la densité à la musique tout en laissant suffisamment d’espace pour que la voix de Gibbons puisse respirer. Les morceaux prennent leur temps pour se déployer, avec une sensation de lenteur qui n’est jamais pesante, mais qui invite l’auditeur à s’abandonner à l’écoute. Lives Outgrown est, dans une certaine mesure, le travail le plus personnel de Beth à ce jour, le résultat d’une période de réflexion et de changement soutenus – « beaucoup d’adieux », selon les mots de Beth. Adieu à la famille, aux amis, même à son ancien moi. Les paroles, souvent cryptiques, viennent compléter cette atmosphère mélancolique, offrant une réflexion sur les thèmes du temps qui passe, des relations perdues, et de la quête de soi. Enfin, Lives Outgrown se distingue par sa capacité à ne jamais s’enfermer dans un seul genre ou une seule atmosphère. Il oscille habilement entre des moments d’intensité presque dramatique et d’autres plus apaisés, créant une dynamique subtile et pleine de contrastes. C’est un disque qui ne se contente pas de reproduire des schémas, mais qui cherche à repousser les frontières de la musique folk et expérimentale. En résumé, on aime ce disque pour sa capacité à émouvoir sans jamais en faire trop, pour la richesse de son ambiance, et pour l’intimité palpable qu’il dégage. Beth Gibbons, avec Lives Outgrown, livre une œuvre audacieuse et nuancée, un chef-d’œuvre de vulnérabilité qui, au fil des écoutes, révèle des couches toujours plus profondes de sens et de beauté. Un disque d’une rare densité émotionnelle, qui, loin de se laisser oublier, reste gravé dans l’esprit bien après qu’il ait cessé de jouer.
Top titres : Floating on a Moment, Lost Changes, Reaching Out, Tell Me Who You Are Today, Rewind…
Recommandé si vous appréciez: Portishead, Arooj Aftab, Jessica Pratt, Laura Marling, Cat Power, Beth Orton…
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#3 – Billie Eilish – Hit Me Hard And Soft
Origine : États-Unis
Genre : Electropop / Art Pop
Sortie : 17 mai

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On aime : La voix de Billie, toujours aussi unique, qui oscille entre planante et douloureuse et s’éloigne de son chant chuchoté caractéristique, sa capacité à naviguer entre l’audace sonore et la vulnérabilité brute, la réalisation toujours raffinée de Billie Eilish et son frère Finneas O’Connell, l’esthétique sonore dans toute la production et l’audace de faire quelque chose de différent de ses albums précédents. Cet opus marque un tournant dans la carrière de l’artiste, en proposant un mélange de textures expérimentales, de production minimaliste et de paroles à la fois poignantes et provocatrices. L’album brille par son inventivité, tout en préservant l’intimité et l’authenticité qui ont toujours fait la signature de Billie Eilish. Dès le premier morceau, il est évident que Hit Me Hard And Soft se distingue par son approche sonore audacieuse. Les beats électroniques, parfois bruyants, parfois saccadés, se mélangent à des nappes de synthé éthérées, créant une atmosphère à la fois onirique et angoissante. Mais ce qui frappe ici, c’est la manière dont Billie Eilish, accompagnée de son frère Finneas, parvient à jouer avec les contrastes : entre silence et déferlante sonore, entre douceur et tension palpable. Ce jeu de textures et de dynamiques transforme chaque chanson en une expérience immersive, où l’auditeur se sent à la fois attiré et repoussé par des sons qui semblent surgir de nulle part. Elle ne cherche jamais à imposer une émotion, mais plutôt à la faire ressentir de manière subtile et insistante. Les paroles, comme toujours chez Billie Eilish, sont un autre pilier de l’album. Elles s’attaquent à des thèmes sombres et intimes, souvent liés à l’angoisse existentielle, à la quête d’identité et à des relations complexes. Mais ici, Billie semble aller encore plus loin, mêlant confession personnelle et réflexion universelle avec une plume poétique et incisive. L’un des points forts de cet album est également sa capacité à défier les attentes. Billie Eilish, toujours à la frontière de l’expérimental et du mainstream, réussit ici à mélanger des éléments de pop, d’électro, d’indie et même de trap, tout en conservant une identité forte et singulière. Le son de l’album est à la fois contemporain et intemporel, avec des touches de modernité qui viennent bousculer les codes tout en restant accessibles. Enfin, Hit Me Hard And Soft est un album d’une grande cohérence. Il est conçu comme un tout, une expérience musicale immersive où chaque chanson s’inscrit dans un enchaînement naturel, tout en proposant une palette de sonorités qui permet à l’album de se réinventer à chaque écoute. Hit Me Hard And Soft n’est pas simplement un album pop ; c’est une plongée dans les méandres de l’âme humaine, un miroir sonore qui reflète les contradictions et les vulnérabilités de la vie. Un disque qui bouleverse, qui capte et qui, surtout, s’impose comme un nouveau chapitre audacieux dans l’œuvre de Billie Eilish.
Top titres : Lunch, Birds of a Feather, Skinny, L’amour de Ma Vie, Blue …
Recommandé si vous appréciez : Lorde, Halsey, Birdy, Lykke Li, Sigird, Lana Del Rey, Charli xcx,…
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#4 – Liela Moss – Transparent Eyeball
Origine : Angleterre
Genre : Electropop / Downtempo / Trip-Hop
Sortie : 11 octobre

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On aime : Les rythmes qui oscillent entre le trip-hop et l’electropop un brin ténébreux, la voix de la britannique aussi expressive que fascinante, ses paroles poétiques et introspectives, les lignes de basse vombrissantes et sa capacité à fusionner poésie et expérimentation sonore avec une aisance saisissante, offrant ainsi une expérience musicale aussi introspective qu’audacieuse. Transparent Eyeball, le quatrième album solo de Liela Moss (et non Lila, la fille de Kate), marque une étape importante dans sa carrière, s’éloignant un peu des sonorités de son groupe, The Duke Spirit, pour dévoiler une facette plus intime, plus personnelle de l’artiste. Liela Moss explore ici des territoires sonores fascinants, mêlant minimalisme, psychédélisme et influences électroniques, tout en laissant une grande place à la sensibilité et à la profondeur de ses textes. L’un des points forts de Transparent Eyeball réside dans l’atmosphère qu’il génère. L’album, tout en étant très ancré dans une certaine modernité sonore, évoque une sorte de transe cinématographique, comme un voyage intérieur en constante évolution. La production s’appuie sur des couches sonores subtiles et des textures électroniques qui créent une tension palpable, un contraste entre légèreté et lourdeur. Elle utilise sa tessiture pour naviguer entre fragilité et puissance, passant d’une douceur à des éclats plus percutants, soutenus par une production qui met en valeur chaque inflexion de son timbre. Musicalement, Transparent Eyeball navigue habilement entre différents genres, empruntant à l’indie, à l’électronique et au psychédélisme. Les arrangements, souvent aérés et minimalistes, mettent en avant l’essence de chaque chanson sans jamais en faire trop. Ce côté épuré permet à l’album de respirer et de se développer de manière organique, créant des moments de tension et de relâchement parfaits. Enfin, Transparent Eyeball est un disque qui récompense l’écoute attentive. C’est un album qui ne se dévoile pas immédiatement, mais qui, à chaque nouvelle écoute, permet de découvrir des détails cachés, des motifs récurrents, des nuances subtiles. La production est riche, mais sans être envahissante ; chaque élément est là pour soutenir l’émotion et l’ambiance, sans jamais voler la vedette à la voix ou aux paroles de Liela. Un album à la fois éthéré et concret, invite à la contemplation et à la réflexion, tout en laissant une empreinte indélébile.
Top titres : Prism, Blue, Reward, Conditional Love, Dark Kitchen, Something I Left Behind…
Recommandé si vous appréciez : The Duke Spirit, UNKLE, Hooverphonic, PJ Harvey, Goldfrapp…
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#5 – Shaina Hayes – Kindergarten Heart
Origine : Canada
Genre : Indie Folk / Folk Pop / Country alternatif
Sortie : 23 février

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On aime : Les mélodies invitantes, sa voix gracieuse, le magnifique son de sa guitare acoustique, ses paroles qui donnent à réfléchir et les pièces sans artifices et chaleureuses qui font ressortir la qualité des compositions et le talent musical de la jeune chanteuse gaspésienne d’origine. Avec sa voix douce et enivrante, Shaina Hayes propose un son personnel et authentique, tantôt pop, tantôt country et souvent folk. Dès la première écoute, on remarque sa capacité à capturer la fragilité de l’âme humaine à travers des mélodies délicates et des arrangements subtils, tout en offrant une vision profondément émotive et personnelle. Kindergarten Heart se présente comme un voyage intime, presque cathartique, où chaque chanson résonne comme une confession, une réflexion sur la croissance, les relations et les émotions humaines. À la fois douce et poignante, l’album s’impose comme un véritable témoignage sonore de l’évolution de l’artiste, qui parvient à mêler vulnérabilité et force avec une rare finesse. L’un des points forts de Kindergarten Heart réside dans la manière dont la musicienne explore et réinvente les codes de la folk-pop. Les arrangements, souvent minimalistes, laissent toute la place à la voix cristalline de l’artiste et aux subtilités de chaque instrument. Les guitares acoustiques, les pianos délicats et les nappes de synthé presque imperceptibles se fondent dans un écrin sonore épuré mais d’une grande richesse. Cette simplicité apparente donne à chaque chanson une profondeur émotionnelle qui captive l’auditeur dès les premières notes. La voix de Shaina Hayes est, bien sûr, un autre point fort majeur de Kindergarten Heart. Elle sait jouer sur les nuances de son timbre, passant de la douceur fragile à des élans plus puissants sans jamais perdre en sincérité. Sa voix, claire et chaleureuse, possède une texture qui semble se faufiler dans les interstices de l’auditeur, créant une sorte de lien immédiat avec l’intimité qu’elle partage. Les paroles, parfois poétiques et toujours introspectives, sont au cœur de cet album, mais ce qui se distingue c’est la manière dont elle traite ces thèmes avec une naïveté apparente qui, au final, cache une grande maturité émotionnelle. Les chansons semblent parfois s’adresser à un enfant intérieur, avec des métaphores simples mais puissantes qui capturent la pureté des sentiments. Un autre aspect remarquable de Kindergarten Heart est sa cohérence globale. L’album forme un tout homogène, une sorte de récit qui se déploie avec fluidité et naturel. Chaque chanson s’enchaîne de manière organique, construisant une atmosphère fragile mais inaltérable, qui se dévoile au fur et à mesure de l’écoute. Enfin, la production de l’album, réalisée avec une grande sensibilité, est un autre point fort. Le son est aéré et organique, donnant l’impression que chaque instrument est placé avec soin pour mettre en valeur la voix et les émotions transmises. Aucun effet ou artifice superflu n’entache l’équilibre délicat de l’ensemble, ce qui permet à chaque chanson de respirer et de se déployer dans sa pleine beauté. C’est un album qui ne cherche pas à épater, mais à toucher, et c’est là toute sa force. Kindergarten Heart est un album profondément humain, qui parvient à toucher des vérités universelles tout en restant profondément personnel. Un disque qui, à chaque écoute, nous invite à nous reconnecter à nos propres émotions et à notre propre enfance, tout en offrant une vision pleine d’espoir et de sagesse. Un véritable petit bijou de délicatesse et sans aucun doute un des meilleurs albums lancés au Québec en 2024.
Top titres : Kindergarten Heart, Fun, New Favorite, Sun and Time…
Recommandé si vous appréciez : Feist, Joni Mitchell, Regina Spektor, Maude Audet, Avril Jensen, Gabrielle shonk, Hanorah,…
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Voici plus bas les positions 6 à 20 de notre palmarès des meilleurs albums féminins anglophones de 2024 :
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Autres mentions honorables:
Adrianne Lenker – Bright Future
Waxahatchee – Tigers Blood
Maggie Rogers – Don’t Forget Me
Taylor Swift – The Tortured Poets Department
Laraw – Quarter Life Crisis
Myriam Gendron – Mayday
Martha Skye Murphy – Um
Jessie Murph – That Ain’t No Man That’s The Devil
Allegra Krieger – Art Of The Unseen Infinity Machine
Suki Waterhouse – Memoir Of A Sparklemuffin
Nilüfer Yanya – My Method Actor
Joy Oladokun – Observations From A Crowded Room
Soccer Mommy – Evergreen
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Aussi disponible dans la grande revue de l’année 2024 :
Les meilleurs albums de Noël de 2024
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À venir dans les prochains jours dans la série des albums de l’année :
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Les meilleurs albums de 2024 – Artistes masculins anglophones (17 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Groupes anglophones (Internationaux) (18 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Groupes anglophones (Made in Canada) (19 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Musique lourde (Hard Rock, Métal, Punk…) (20 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Albums francophones (21 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Jazz / World / Instrumental et autres langues (22 DÉCEMBRE)
Les meilleures sorties vidéo de 2024 (23 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Hip-Hop Francophone (26 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Hip-Hop Anglophone (27 DÉCEMBRE)
Les meilleurs albums de 2024 – Musique électronique (downtempo, electro, techno…) (28 décembre)