FEQ Jour 2 : cultiver le culte

Ça ne fait pas encore 24 heures que le Festival d’été de Québec est commencé et déjà, les possibilités musicales plus que variées nous forcent à faire des choix déchirants pour déterminer à quoi nos oreilles seront exposées.

Ainsi, malgré notre envie de voir The Lumineers, c’est sans doute vers le parc de la Francophonie que nous nous dirigerons pour une soirée où les guitares résonneront dans nos têtes. En ouverture, se succéderont donc Two Miles Left (Gagnant de l’Omnium du rock 2016), le duo Prieur & Landry et le grand « guitar hero » québécois Steve Hill qui se transforme en homme-orchestre pour nous présenter ses pièces bien ancrées dans le rock et le blues. Un guitariste à voir au moins une fois dans sa vie si ce n’est pas déjà fait. Mais c’est surtout la formation The Cult qui retient notre attention ce soir. Le groupe n’en est pas à son premier passage à Québec, mais c’est tout de même de la visite rare. Depuis le début des années 80, le chanteur Ian Astbury et le guitariste Billy Duffy ont traversé les années et les styles musicaux passant de groupe progéniteur du post-punk à vedette du mouvement hard rock anglais au début des années 90. Pour plusieurs personnes, The Cult est ce genre de groupe qu’on a entendu souvent sans trop savoir que ça vient d’eux. Le carnet de hits est très long passant des classiques She Sells Sanctuary, Rain, Fire Woman, Love Removal machine, Sun King, Sweet Soul sister Edie (Ciao Bay) aux succès plus alternatifs comme The Witch, Coming Down, Star et les pièces du nouvel album Hidden City qui vient de sortir au printemps et qui fait le bonheur des fans de longue date.

Influencé par la culture des peuples natifs américains, Ian Astbury, qui est un personnage en soi, a la réputation d’être charismatique sur scène et de toujours livrer une grande performance autant scénique que vocale. Parions que ce fils spirituel de Jim Morrison saura nous transporter dans sa grande cérémonie rock!

 

Du côté des plaines, on propose une carte très intéressante sous le signe de l’indie folk. Gageons d’ailleurs que la plupart des gens présents au spectacle de Mumford and Sons à la Baie de Beauport en juin seront aussi de la partie ce soir avec une offre qui peut attirer le même genre de public. D’abord, la soirée s’amorcera avec le groupe américain Lord Huron qui s’est fait remarquer dans les dernières années grâce à une série des clips influencés du Far West et des films westerns des années 1970. Certainement une belle découverte à faire pour les amateurs du genre. Ce sera ensuite l’auteur-compositeur-interprète de talent Dallas Green et son projet City and Colour. Le charismatique chanteur, sa voix haute perchée et ses refrains accrocheurs, sauront certainement charmer le public qui sera curieux de le découvrir sur scène et, pour les admiratrices, de le voir en chair et en os!

On imagine bien que le moment marquant de cette grande soirée sera au début des premières notes de la pièce Ho Hey du groupe The Lumineers, qui en sera à une première visite à Québec. Depuis quelques années, la formation originaire du New Jersey jouit d’une grande ferveur autant de la part des directeurs musicaux des stations de radio de tous genres que des auditeurs partout dans le belle province. Un rendez-vous attendu par plusieurs et qui nous offrira son lot de pièces touchantes et de refrains fédérateurs chantés par un public qui sera sûrement très nombreux devant la scène Bell.

 


Nos autres suggestions en vrac :

Le party de salon de Mononc’ Serge et Pépé suivi du duo Les Deuxluxes à l’Impérial dès 19h45, la pop psychédélique de Adam Strangler sur la scène Fibe à 18h30, le rétro-électro du groupe de Québec Midnight Romeo au District Saint-Joseph et la pop africaine de l’excentrique et charismatique Pierre Kwenders à la Place d’Youville dès 20h00.